témoins interviewés

Jan S.

Jan S., né en 1922, rappelle: "On attendait déjà un moment où nous avons entendu des bruits de moteur. Nous avons vu deux camions venir dans la forêt de Buczyna. Ils se sont arrêtés juste à côté. L'un de ces camions était plein de cadavres et, dans le second, il y avait des Juifs encore en vie. Les Allemands ont ordonné aux garçons de Baudienst d'entrer dans le premier camion et de pousser tous les cadavres. Ils tombent sur le sol comme des pancakes. Ensuite, nous avons dû saisir leurs jambes, les traîner dans la fosse et les jeter à l'intérieur. J'ai attrapé une jambe, mon ami en a attrapé une autre et nous avons tiré. Si les victimes étaient bien habillées, nous avons dû les déshabiller avant de les jeter dans la fosse et mettre leurs vêtements à proximité, sur une pile. Ensuite, ils se sont attaqué aux Juifs du deuxième camion. Ils les ont arrangés par paire en une seule et même colonne. Il y avait trois Allemands de tous les côtés de la colonne qui les menaient dans la fosse. »(Témoin N ° 222, interviewé à Zbylitowska Góra, le 11 septembre 2013)

Zbigniew S

Zbigniew S., né en 1931, se souvient: «À l'époque, il y avait des pins qui poussaient ici. Quand j'ai entendu les coups de feu, moi, mon frère et notre voisin, nous avons escaladé ces arbres. D'en haut, nous avions une vue parfaite sur la rue Ogrodowa. Il y avait une maison là-bas. Nous avons vu des Allemands faire sortir quelques Juifs de cette maison, un par un, et tirer sur eux. Soudainement, l'un des Allemands a dit quelque chose en montrant son doigt dans notre direction. Nous avons compris qu'il nous voyait, nous sommes sortis des arbres aussi vite que les écureuils et nous nous sommes échappés de là. Je n'ai pas vu tous les Juifs être tués. J'ai entendu dire que 10 ou 11 personnes ont été abattues ce jour-là. C'étaient des policiers juifs du ghetto. Le reste d'entre eux ont probablement été envoyés au camp de la mort de Belzec (...) "(témoin témoin n ° 220, interrogé à Tuchow, le 9 septembre 2013)

Genowefa

Genowefa née en 1927. Genowefa a été témoin de la fusillade de Tziganes car elle avait decidé de suivre son oncle dans la forêt , et celui-ci avait été réquisitionné pour enterrer les corps des victimes