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Le camp de Drancy

D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy a été la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France.

Dans le cadre de notre voyage éducatif, avant de nous rendre en Pologne, nous sommes allés visiter le camp d'internement de Drancy.

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D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy a été la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France.

 

Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors dans le département de la Seine, aujourd'hui en Seine-Saint-Denis), ce camp a été pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis ; pour la majorité des convois ce fut pour Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passèrent par le camp de Drancy pendant  la Shoah.

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En face du camp, a été construit un Mémorial en 1976 par Shelomo Selinger, à côté du Wagon-Témoin. Il se compose de trois blocs sur une petite butte pavée, formant la lettre hébraïque « Shin », (traditionnellement gravée sur la Mezouzah à la porte des maisons juives). Les deux blocs latéraux représentent les portails de la mort.

 

Shelomo Selinger décrit ainsi son œuvre : « Le bloc central est composé de dix personnages, ce nombre étant nécessaire pour la prière collective (Minyan).

Deux lettres hébraïques « Lamed » et « Vav » sont formées par la coiffe, le bras et la barbe des deux personnages, en haut de la sculpture. Ces deux lettres ont la valeur numérique 36, selon le nombre de « Justes » grâce auxquels le monde subsiste (selon la tradition juive). 

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Arrivée des Juifs (très probablement ceux photographiés dans Bundesarchiv Bild 183-B10816) au camp de Drancy - août 1941

Élèves de l'école ORT Daniel Mayer devant le wagon témoin de Drancy

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